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Mathu
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14092021
[TEST RETRO] Driving Emotion Type-S (par Mathu)

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Genre : Course automobile / Console : Playstation 2 / Développeur : Squaresoft Escape / Editeur : EA
Date de sortie : 30/03/2000 (Japon), 26/01/2001 (Eu), 29/01/2001 (US) / Tarif 1999 : 399 Francs



Ce jeu a été testé dans les conditions d'époques : jeu Playstation 2, Playstation 2, téléviseur à écran cathodique 4/3 et câble péritel. Jouer à la PS2 sur un écran plat moderne et au format 16/9 détériore énormément la qualité des graphismes et pour les jeux de voitures en particulier, l'impression de vitesse.

Concocté avec amour par Escape et Squaresoft, les développeurs entre autres à l'époque, de Final Fantasy 7, 8 et 9 (excusez du peu), Driving Emotion Type S sort sur Playstation 2 en mars 2000 au Japon, soit 1 an avant Gran Turismo 3. Driving Emotion Type S avait pour ambition de mettre le joueur dans la peau d'un pilote et de lui faire ressentir avec le plus grand réalisme possible, toutes les sensations de la course.. pari gagné ? 20 ans après sa sortie, je réinstalle la Playstation 2..


LE MODE TYPE S ARCADE
...Et j'insère tremblotant le jeu dans le lecteur. Premier constat : les menus s'inspirent du mode Arcade de Gran Turismo 2 sorti 1 an auparavant, l'hommage à la série de Polyphony Digital se poursuit également dans les bruitages, presque similaires. Second constat : le contenu s'annonce bien maigre ! un mode 2 joueurs en écran splitté, un mode contre-la-montre, votre garage.. et le mode principal, le TYPE S Arcade.

Entrons dans le vif du sujet immédiatement et décortiquons le fonctionnement de ce mode "carrière", c'est simple.. quatre catégories de véhicules sont disponibles, (division 1, 2, 3 et GT), et il faudra remporter sur chacun des circuits du jeu, une course dans chaque catégorie. Un énième hommage à la série de Kazunori Yamauchi, tant le mode Type S Arcade, s'inspire du mode Arcade de Gran Turismo même dans sa dénomination. Bien entendu, seule la première division est jouable au début, et c'est au fil de votre progression que vous débloquerez de nouveaux véhicules plus puissants et plus efficaces (et des nouveaux circuits) pour enchainer dans les divisions supérieures.

De prime abord, le jeu semble si pauvre en contenu que nous serions tenté de gausser puis de crier à l'arnaque. C'est famélique, mais soit, j'enfile mes gants, mon casque et ma combinaison Gulf et je continue à découvrir ce frêle Driving Emotion Type S..


JE DEVIENS PILOTE
J'enquille. Au début, seulement trois voitures de division 3 sont disponibles, trois voitures à la philosophie différente et aux caractéristiques bien distincts.. la Mazda Mx5, moteur avant peu puissant, mais vive et légère.. la Toyota MR-2, même chose mais avec le moteur à l'arrière, et puis la Toyota Celica, plus lourde, plus pataude mais plus puissante ! En bon bourrin que je suis, j'opte pour cette dernière. Je change les jantes, modifie la peinture et dédaigne le menu réglage en me dispensant de toutes modifications.. et je choisis le mode "Simulateur". Mes 25 ans d'expérience en simulation automobile feront l'affaire..

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Votre garage.. il ne vous rappelle rien ?

Après un temps de chargement interminable, me voici enfin sur la grille de départ, pas de qualification ? Non, je suis directement projeté en sixième et dernière position sur la grille. Je fais vrombir mon moteur, le son est discret mais plutôt réaliste. Je choisis la vue intérieure, elle me bluffe par son réalisme.. Les feux s'éteignent et ma carrière de pilote démarre, ma première impression est bonne : je ressens la puissance et chaque passage de rapport, grâce à un mélange de mouvements d'images et de vibrations, semble donner un bon coup de pied au cul, c'est pas mal du tout !

De nuit, dans la longue ligne droite de ce joli circuit inspiré des autoroutes japonaises, je m'imagine bras à la portière, affublé d'un regard profond et stoïque, celui du mec qui a tout vu, tout fait, tout compris, je double mon premier adversaire avec une facilité déconcertante et je m'imagine le saluant d'un geste appuyé du majeur. Sûr de moi, j'aborde le premier virage, je tourne, enfin.. j'essaie de tourner, mon "volant" est mou et semble s'être accouplé avec un Hollywood Chewing Gum, ma voiture prend un roulis inquiétant, aussi inquiétant que le mur qui s'approche, je commence à suer, un transfert de masse machiavélique s'opère et me fait passer de droite à gauche de la piste, je chie dans mon froc, je tape dans le mur et finis en tête à queue. La honte.

Que s'est-il passé ? Rien, je suis juste face à une simulation automobile comme il en existait peu à l'époque sur console (Toca Touring Car 1 et 2, F355 Challenge par exemple). Allez ! Je recommence la course et me concentre davantage ! Les efforts demandés pour trajecter efficacement sont trop importants et je suis lent, je termine bon dernier.. j'ai alors une vision affreuse qui me projette en 2000, je m'imagine balancer sauvagement mon jeu, de rage, à travers la fenêtre.. Là où de nombreuses personnes, déçu par cette première partie, terriblement frustrante il est vrai, ferait la même chose que moi vingt ans plus tôt et ferait prendre la poussière indéfiniment au jeu, je choisirai une autre option aujourd'hui, celle des passionnés de simulations automobiles, de ceux qui aiment s'emmerder et je creuserai un peu plus loin, je donne une seconde chance au soft et je comprends qu'il faudra que je passe par la case réglage si je veux gagner.

Je m'attarde longuement sur cela car ce jeu, au contenu si chiche, vous donnera du plaisir simplement là, dans SA vision poussée de la simulation automobile. Trouver les bons réglages pour stabiliser ces fichues caisses à savon sera votre mission principale.. et non sans être un casse-tête mémorable, les différentes possibilités de modification permettront de vraiment changer le comportement des véhicules, et en y passant du temps, mais pas nécessairement des heures, un réglage de base suffira à vous donner un vrai plaisir de pilotage, loin de la frustration des premières minutes. Chaque courses remportées, et c'est une seconde motivation, vous fera gagner un nouveau véhicule (dans les limites des stocks disponibles) qu'il vous donnera envie d'essayer et de régler pour remporter la course suivante..

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Les réglages et le mode deux joueurs

C'est ça Driving Emotion Type S, une vision de la simulation automobile, non sans défauts, et respectant les normes des simulations des années 2000 (j'entends par là que le jeu n'essaie pas de reproduire de vraies sensations automobiles comme certaines simu' actuelles mais offre sa propre vision de la simulation, tout comme le faisait Gran Turismo à son époque) mais qui n'empêche pas Driving Emotion d'être une simulation pointue et qui en rebutera sévèrement certain, un jeu clivant, que l'on apprécie ou que l'on déteste.
Personnellement, c'est un jeu qui à su me charmer, une fois le nez dedans j'ai toujours eu envie d'y revenir, dompter les bêtes qui nous sont offertes à chaque victoire, renouvelle le plaisir à chaque fois, des bêtes principalement japonaise et iconique avec quelques européenne en prime, dont Ferrari et Porsche, rare à l'époque ailleurs que dans un Need For Speed, Electronic Arts étant le distributeur, ça aide..


LA TECHNIQUE
Ces véhicules, bien modélisés et riche de multiples détails, souffrent malheureusement d'un aliasing omniprésent.. ces effets d'escaliers, typique des premiers jeux Playstation 2 gâchent un peu la fête et rendent le résultat mitigé. Heureusement, les effets de lumières, de lans far et les reflets sur les carrosseries, (naturellement encore plus jolis sur les circuits de nuit) apportent un charme tout particulier. Là où le jeu impressionne littéralement, c'est dans la modélisation des vues intérieures, les tableaux de bord sont splendides et les compteurs, sans exagérer, semblent presque réels.. une prouesse technique pour la PS2 qui n'en est finalement pas une, puisqu'il s'agit d'un savoureux mélange d'éléments 2D et 3D, mais l'effet "wahooo", même 20 ans plus tard, est encore présent..

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Les vues intérieure et extérieure

Même constat pour les circuits, inégaux tant dans leurs rendus graphiques que leurs designs, tantôt splendide, technique et rendant hommage à la PS2, tantôt affligeant de facilité et semblant sortir tout droit d'une version Playstation 1. Les circuits se remportent au fur et à mesure de votre progression dans les premières heures de jeu. La plupart fictifs mais trois circuits réels sont de la partie : Suzuka et Suzuka Est ainsi que Tsukuba.

Graphiquement, Driving Emotion Type S peut être comparé à GT2000 (le prototype de Gran Turismo 3 basé sur le moteur graphique amélioré de Gran Turismo 2, et si vous n'êtes pas au courant, je vous donne rendez-vous sur la chaîne YouTube ScuderiaGranTurismo). Un jeu graphiquement correct donc, d'autant plus qu'il s'agit d'un des premiers jeu PS2, et que ceux-ci sont très loin des standards graphiques que seront Gran Turismo 3 et 4 ou encore Toca Race Driver 2 et 3.

La bande son, Electro-Rock mais d'influence typiquement japonaise est dispensable et devra être mise en sourdine si l'on veut profiter des doux et discrets sons moteur, qui, comme dit plus haut, sont fidèlement reproduit : la Subaru fait un bruit de Subaru, la Ferrari fait un bruit de Ferrari, la Porsche fait un bruit de Porsche..

Les véhicules en vidéo, la Toyota GT-One se gagne après avoir remporté toutes les courses du jeu


Le gameplay, avec un aperçu des circuits


Soundtrack de Driving Emotion Type S



NOTE: 14/20
Un concurrent naturel sur PS2 (mais sans en arriver à la cheville) de Gran Turismo 3.
Pas indispensable mais à posséder et à mettre en valeur sur son étagère de collectionneur
de simulation des années 2000.

Jeux comparables : Gran Turismo (Arcade), Enthusia, R:Racing.
Pour qui : Les amateurs de simulation.

Cote 2021 :
7,40 Euros (Europe)
5,10 Euros (Import Japon / US)

+
- Jeu (vraiment) attachiant.
- Sensation de pilotage.
- Choix de voiture restreint mais qui vise juste.
- Vue intérieure magnifique.

-
- Faible contenu, donc ...
- ... Faible durée de vie.
- Aliasing omniprésent.
- Temps de chargements.
- On aime ou on aime pas..
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