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Mathu
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19072016
Tests de Gran Turismo 4

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Il aura fallu près de quatre ans pour que Polyphony Digital confectionne de ses petites mains de fée le quatrième épisode de sa sacro-sainte simulation automobile, celle-ci même hissée au rang de culte pour une bonne poignée d'adeptes du gameplay caractéristique de Gran Turismo. Bientôt disponible chez nous, Gran Turismo 4 semble avoir perdu un peu de son aura au gré de ses innombrables apparitions, trop souvent synonymes de mauvaises surprises. Retards, annulation du mode de jeu en ligne et même une démo payante du nom de Gran Turismo 4 Prologue Signature Edition ont en effet accompagné le développement à rebondissements de ce titre, qui semble aujourd'hui promettre ni surprise ni aucune innovation marquante. C'était cependant sans compter sur le génie et toute l'expérience de Polyphony Digital qui a su réinjecter à son nouveau titre une certaine fraîcheur. Pour autant, tous ceux qui s'attendaient à un véritable tournant seront sans doute déçus. Explications.

Welcome to the real world
C'est devenu une véritable tradition : avant de plonger dans le vif du sujet les épisodes de Gran Turismo nous proposent toujours une cinématique somptueuse alternant séquences de lutte entre divers bolides taillés pour la course et quelques jolis zooms, histoire d'apprécier la modélisation impeccable des véhicules proposés. Bien évidemment, ce quatrième épisode ne déroge pas à la règle et détaille au long d'une longue vidéo, tout en images de synthèse, la Ford GT LM aux couleurs de Gran Turismo, devenue l'emblème de cette nouvelle mouture. De quoi nous scotcher littéralement devant l'écran pour ne décrocher que quelques mois plus tard tant la durée de vie de Gran Turismo 4 est colossale. Autant dire que l'on en aura pour son argent, de ce côté-là tout du moins. Comme d'habitude, deux grands modes de jeu se partagent l'affiche avec d'un côté l'arcade et de l'autre la carrière, plus communément appelée mode Gran Turismo. Dans le premier, on dispose de plusieurs types de courses allant de la course simple au contre-la-montre en passant par des possibilités de jeu à plusieurs jusqu'à deux en écran splitté et six en LAN, soit le maximum de bolides autorisés sur les pistes de Gran Turismo. Si seulement quelques voitures et circuits (aussi bien sur piste qu'en rallye) sont disponibles au tout début, on pourra en débloquer davantage au fur et à mesure de notre progression dans ce mode. Des réglages mécaniques sont possibles dans le mode arcade en ajustant la puissance et le poids de la voiture selon nos envies et en choisissant quel type de pneus utiliser sur le train avant et arrière. Le mode carrière attirera toutefois davantage notre attention, surtout que celui-ci a été grandement amélioré et peaufiné dans ce quatrième épisode, comme nous allons le constater sans plus tarder.

A peine débarqué sur la carte du monde façon GT4, on se sentira un peu perdu tant elle affiche une cascade de championnats, de concessionnaires et d'épreuves en tous genres. Le tout est pourtant relativement bien agencé avec des constructeurs regroupés par nationalité, des tournois regroupés par difficulté (Débutant, Professionnel, Extrême) en plus d'épreuves plus particulières telles que "Conditions Spéciales", "Terre et Neige" pour le rallye, "Circuits du Monde" sur circuits réels comme Le Mans, Suzuka, Monaco ou encore Nurburgring et "Circuits en Ville" avec son déluge d'épreuves en centre-ville. On remarquera encore la présence de tournois chez de nombreux concessionnaires ou d'autres regroupant uniquement des voitures d'une même nationalité avec les Courses en Amérique, Courses au Japon et Courses en Europe. Les courses sont donc des plus variées et tout ce petit monde s'organise autour de notre garage, qui peut comporter la totalité des bolides du jeu, soit un peu plus de 700. Rien que ça.
Véritable corvée pour nombre de joueurs, les permis sont aussi toujours à l'ordre du jour. Plutôt lents et assez fastidieux, mais moins que sur la version japonaise grâce à la possiblité de passer rapidement d'une épreuve à une autre sans passer par le menu principal, les permis permettront de se familiariser rapidement avec le gameplay de GT4. Copiées/collées des anciennes versions de Gran Turismo, les épreuves proposées ici alternent freinages, accélérations, slaloms, enchaînements de virages et tours complets derrière un pace-car qui s'adaptera à notre allure. On notera aussi que certaines épreuves, identiques à la base, proposent des voitures différentes ou juste réglées différemment avec des assistances en plus ou en moins pour réellement se rendre compte des subtilités du moteur physique du titre, et se l'approprier.

Comme d'habitude, les épreuves de permis doivent être réalisées dans un temps donné afin de gagner au moins la médaille de bronze pour passer à l'épreuve suivante. Si la tâche est assez aisée, celle de remporter la médaille d'argent puis d'or sera déjà bien plus corsée et tiendra toujours en haleine les meilleurs pilotes. Pour rompre un peu la monotonie et l'ambiance solennelle de ces passages de permis, des épreuves plus reposantes identifiées à l'aide d'une tasse de thé sur notre parcours dessiné tel un jeu de l'oie, nous permettra de souffler un peu tout en restant dans un cadre ludique. Ces épreuves-ci sont toujours chronométrées mais ne comportent pas de limite de temps pour accéder à la médaille de bronze et sont de toute façon facultatives. Entre les permis et les premières courses en voitures de série pas toujours très passionnantes à piloter, les débuts de GT4 sont toujours aussi soporifiques. Une marque de fabrique que l'on espérait disparue, mais qui profitera toutefois à de nombreux joueurs pour bien prendre en main le titre. Pour finir sur les particularités du contenu premier apparaissant sur la carte du monde de Gran Turismo 4, on notera toujours la possibilité de faire réviser ses voitures pour leur redonner leur fougue d'antan, de les laver, de changer leurs jantes mais aussi de choisir leur modèle d'aileron arrière. Afin d'éviter de se perdre dans les méandres de GT4, on s'apercevra aussi de la présence d'un petit indicateur pour repérer facilement où se situe le constructeur et donc le préparateur de notre bolide actuellement actif. Un petit plus qui change la vie. Sur la version PAL, on remarquera aussi quelques modifications au niveau de la disposition des concessionnaires européens, placés plus près du garage pour faciliter leur accès.

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Complet et riche
Plus complet que jamais, ce quatrième épisode de Gran Turismo met à notre disposition plus de 700 véhicules de tous horizons et de toutes catégories. L'interminable liste des constructeurs alterne marques de prestige (Bentley, Shelby, TVR, Aston Martin, Triumph en encore Jay Leno et son Tank Car de 30 litres de cylindrée), de course (Pagani, Saleen, Chevrolet, Lister ou encore Chrysler) et plus courantes comme Renault, Peugeot, Volkswagen, Nissan, Toyota, Mitsubishi et bien d'autres. La version PAL compte d'ailleurs 12 bolides supplémentaires par rapport à la version japonaise avec les Mazda 2005 MX-Crossport, Audi 2003 Pikes Peak quattro, Alfa Romeo 2004 Alfa GT ou encore les Jaguar 1988 XJR9 et Peugeot 1992 905B Evo 1 Bis LM. Les abonnées absentes sont toujours les belles italiennes Lamborghini et Ferrari ou encore Porsche qui est toutefois bel et bien présent par le biais du préparateur RUF. Traction avant, propulsion, 4x4, prototypes, concept cars, bizarreries sur quatre roues et même une Mercedes-Benz de 1886 dépassant à peine les 18km/h, toutes les catégories de voitures y passent dans GT4, lui donnant plus que jamais un petit air de jeu de collection. Les différents bolides sont d'autant plus modélisés à la perfection et on pourra d'ailleurs les admirer tranquillement sous toutes les coutures grâce au mode Photo. Comme son nom l'indique, ce mode-ci permet de coucher sur le papier un moment fort d'une course ou plus simplement de mettre en scène son bolide fétiche devant le pont de Brooklyn à New York, dans le centre de Tokyo ou sur la place Saint-Marc de Venise. La grande classe. Dans le premier cas, on passera directement à la case prise de vue, nous offrant de nombreuses options telles que déplacer la caméra où on le souhaite sur la piste, régler le point, la lumière, l'inclinaison de l'objectif, faire un zoom, ajouter un poil de saturation ou des filtres pour composer ainsi sa propre photo. Le second cas demandera lui en plus, une phase de positionnement de son bolide dans un espace donné. Après de nombreux bidouillages, il sera enfin temps d'appuyer sur le déclencheur. Une photo en haute résolution apparaîtra ensuite en plein écran et pourra être stockée sur une clé USB ou être imprimée. La qualité de ces prises de vue est réellement bluffante, même si certaines mettent parfois en évidence quelques imperfections graphiques comme une roue, une fois tournée au maximum, qui passe carrément à travers l'aile. Bref, le mode Photo incarne en tout cas un gadget supplémentaire qui ravira les amateurs de belles mécaniques et accentue encore davantage l'aspect collection de Gran Turismo 4.

Toujours en quête de perfection, Polyphony Digital s'est encore une fois fendu d'une panoplie impressionnante de possibilités de personnalisation et de réglages des bolides. On pourra en effet tout modifier sur un véhicule donné, de la suspension aux disques d'embrayage en passant par l'ajout d'une puce, d'un turbo, d'un compresseur ou encore d'une bombonne de protoxyde d'azote communément appelée nitro. Comme d'habitude, ces modifications sont surtout d'ordre mécanique et divisées en plusieurs niveaux d'efficacité (sport, semi course et course). Tous ces éléments influent bien évidemment directement sur le comportement de notre bolide même si les modifications mineures ne seront pas toujours significatives une fois le volant entre les mains. Si la somme des personnalisations possibles est immense, on regrette toujours l'impossibilité de pouvoir modifier la plastique de son bolide dans une version sport avec une peinture flashy et des décalcomanies de sponsors comme c'était le cas dans Gran Turismo premier du nom. Côté réglages, la panoplie n'est guère plus courte avec des ajustements possibles au niveau de l'aérodynamisme, de la boîte de vitesse, des pneus, etc. Le menu est encore ici assez vaste et complet pour trouver son bonheur. Les bolides que l'on gagnera tout au long de notre progression dans la carrière de GT4 seront d'abord de série, et donc totalement modifiables puis taillés pour la course sans grandes modifications à y apporter. A l'inverse de Gran Turismo 3 A-spec, les bolides gagnés à la fin de chaque épreuve ne sont plus tirés au sort et ce n'est vraiment pas plus mal, surtout pour les courses d'endurance. Si l'argent reste une nouvelle fois le nerf de la guerre dans ce quatrième épisode, les possesseurs de GT3 et de leur vieille sauvegarde, pourront importer jusqu'à 100.000 de crédits dans cette version de GT4 alors que les possesseurs de Gran Turismo 4 Prologue Signature Edition pourront eux zapper les deux premiers permis grâce à leur sauvegarde.

La physique ne fait pas tout
Connu pour son gameplay caractéristique offrant un certain réalisme tout en étant toujours très accessible à la manette pour peu que l'on soit bien à l'aise avec la fonction analogique des boutons de la DualShock, GT4 continue bien évidemment sur cette lancée, initiée par ses prédécesseurs. Si pour certains le moteur physique leur semblera identique à Gran Turismo 3 A-spec, on note dans ce quatrième épisode des modifications importantes, notamment au niveau de la gestion du poids et des appels/contre appels. Ceux-ci sont en effet plus déterminants que jamais et permettent enfin de mettre comme il faut son bolide en travers d'un virage large pour mieux l'épouser. La maniabilité en plein drift et lors du rétablissement est assez aisée grâce à un meilleur contrôle du survirage même si la direction, souvent souple et très voire trop rapide, nous donnera parfois quelques sueurs froides. Sur la piste, les véhicules font globalement tous preuve d'une certaine lourdeur, gage d'un certain réalisme, et demandent donc une grande anticipation des freinages pour mieux maîtriser les transferts de masse. Ces derniers seront d'ailleurs facilement identifiables sur les premières voitures de série grâce à des suspensions souvent très souples donnant une impression de balancement importante depuis le volant. Un comportement qui peut paraître exagéré mais ô combien formateur.

Comme d'habitude avec Gran Turismo, les différents bolides possèdent une identité très marquée au volant, des signatures d'ailleurs cohérentes avec leurs comportements réels. On devra plus que jamais adapter sa conduite en fonction de notre bolide et vu le choix offert, il devrait y en avoir pour tout le monde. Globalement, on aperçoit une légère hausse de la difficulté technique de la conduite qui ne laisse à aucun moment la place à l'improvisation. La moindre erreur de pilotage sera la plupart du temps synonyme de tête-à-queue ou sortie de piste. Malheureusement, ces écarts ne sont pas assez sanctionnés, la faute à l'absence de gestion des dégâts, aussi bien physique que moteur. Une touchette sur le rail de sécurité ou s'exploser littéralement dans le mur sera donc sans grandes conséquences, mis à part une légère perte de temps. Il paraît aussi un poil trop facile de sortir des bacs à sable alors qu'un petit tour dans l'herbe ne sera la plupart du temps pas vraiment gênant. Bref, les puristes trouveront toujours de nombreuses choses à redire sur le gameplay de GT4, mais il faut tout de même garder à l'esprit que le titre de Polyphony Digital est avant tout destiné à des joueurs à la manette. Tout en essayant de procurer un maximum de sensation de conduite, le gameplay doit donc toujours être accessible quitte à être trop indulgent et supprimer de nombreuses subtilités. Une signature Gran Turismo qui fonctionne encore à merveille dans ce quatrième épisode.

Sans prétendre vouloir changer du tout au tout, GT4 continue plutôt de peaufiner la conduite de la série aussi bien pour la partie sur piste que sur rallye. Au sujet de cette dernière, les sensations sont toujours très agréables sans pour autant arriver à détrôner Richard Burns Rally. Conforme à la réalité, la conduite est ici très technique, avec une bonne gestion de la glisse selon les surfaces. Un dosage millimétré de l'accélération et du freinage sont ici obligatoires, tout comme un certain sens de l'anticipation et des techniques de conduite plus particulières au genre comme le freinage au pied gauche par exemple. On notera aussi qu'à l'instar de GT3, la partie rallye de GT4 ne propose pas de copilote pour nous aiguiller étant donné que l'on roule encore ici sur des circuits en rond, et non pas des portions de route. Si la manette fait encore plutôt bon ménage, même en mode rallye, le volant reste le must absolu pour gagner en souplesse et en précision. Un avantage certain qui donnera une nouvelle dimension à GT4 tout en simplifiant légèrement la difficulté. A ce propos, le titre de Polyphony Digital n'offre certes pas beaucoup d'options pour étalonner son volant (comme l'angle de braquage, les zones mortes, etc.), mais les possesseurs de matériel Logitech seront aux anges. Il suffira en effet, pour ces volants compatibles PS2, de les brancher pour que tout fonctionne parfaitement, sans aucun réglage nécessaire.

Le pire et le meilleur
Logiquement très proche de Gran Turismo 4 Prologue Signature Edition d'un point de vue visuel, GT4 fait plutôt bonne figure avec ses modélisations de bolides exceptionnelles et ses circuits réels parfaitement reproduits (Le Mans, Nurburgring, Monaco, Suzuka...). Les légendaires aires de jeu de Gran Turismo : Trial Mountain, Grand Valley, Deep Forest ou encore Tahiti Maze et Swiss Alps sont elles aussi particulièrement bien remises au goût du jour. Dans un souci de réalisme, les couleurs sont toujours plutôt sombres et bien équilibrées alors que l'on notera pour une fois la présence de pilotes dans les sièges baquets. Bien que très rigides, ceux-ci tournent bien les mains lors du braquage du volant, mais n'inclinent en revanche pas la tête dans les virages et ne regardent visiblement pas vraiment les points de sortie. Une présence humaine que l'on retrouvera aussi dans les stands, entièrement mis en scène à chacun de nos passages. Graphiquement, l'ensemble reste pour autant encore assez proche de Gran Turismo 3 A-spec une fois sur la piste avec un aliasing et un scintillement particulièrement gênant surtout lorsque l'on ne connaît pas encore les différentes courbes d'un circuit. La version PAL jouit tout de même d'un 50Hz optimisé particulièrement réussi et paraît d'ailleurs même plus vif que la version japonaise. Toujours aussi bien agencés, les replays font office de véritables retransmissions télévisuelles, avec un rythme et des angles de caméra une fois de plus excellents. En ce qui concerne l'interface et les vues de jeu, on notera en plus d'une vue intérieure sans cockpit et d'une autre placée depuis un hélicoptère, l'apparition d'une caméra située sur le toit. Les nouveaux comptes tours et indicateur de vitesse se fondent agréablement bien dans l'écran pour une interface assez discrète et offrant toutes les informations nécessaires au pilotage. On dispose ainsi d'un témoin d'essence lorsque la consommation est prise en compte, un autre pour l'usure des pneus, un indicateur des G encaissés par le pilote ou encore deux jauges traduisant notre force d'accélération et de freinage. Ce dernier outil est d'ailleurs très utile lorsque l'on joue à la manette pour éviter les pertes d'adhérence à l'accélération ou au freinage. Bref, techniquement, GT4 ne fait pas un sans faute, loin de là, mais continue de pousser la PlayStation 2 dans ses derniers retranchements sans pour autant sacrifier le frame rate, au poil. Enfin pour terminer sur ce pavé technique, la bande son reste comparable aux autres épisodes de la série avec des mélodies de groupes plus ou moins connus et orientés rock avec Hundred Reasons, The Hives, Judas Priest, Papa Roach, Queens of the Stoneage, Jeff Beck, Joe Satriani et bien d'autres. Des musiques identiques à la version japonaise, à l'inverse du thème d'introduction, malheureusement modifié. Généralement, les moteurs sonnent aussi de manière plutôt satisfaisante sans pour autant être aussi enchanteurs que dans TOCA Race Driver 2 : The Ultimate Racing Simulator ou GTR, pour ne pas les citer.

 Cliquez ici pour lire l'article complet Gt410

Véritable fléau de la série de Polyphony Digital, l'I.A. est une nouvelle fois catastrophique dans ce quatrième épisode. Nos concurrents continuent en effet de se suivre les uns les autres, sans aucune modification de classement tout au long d'une course. Pire, ils ne prennent même pas en considération notre présence sur la piste et nous fonceront dedans sans même essayer de nous éviter. Un vrai scandale. Dans le même registre, les voitures qui prendront notre aspiration perdront ensuite les pédales dans le virage suivant, sans doute à cause d'une vitesse excessive par rapport à celle programmée de base. Bref, GT4 fait honte à ses développeurs sur ce point et on ne pourra malheureusement pas faire autrement, étant donné que le mode de jeu en ligne est une nouvelle fois absent. Il faudra donc attendre GT5 ou un GT4 Epilogue, qui sait, pour enfin goûter aux joies du jeu en ligne avec un Gran Turismo. Pour nous consoler un minimum, Polyphony Digital a intégré au dernier moment le mode B-spec, dans lequel on n'incarne plus le pilote mais le coach d'un pilote en pleine course. On pourra ici donner des ordres à notre poulain comme garder son rythme, mettre la gomme ou passer rapidement aux stands. Un mode particulièrement soporifique qui a en vérité pour seul intérêt de changer un peu d'air et gagner facilement un peu d'argent. Un gadget de plus qui aura bien du mal à nous faire oublier le fantomatique mode de jeu en ligne. Snif.

Test de Gamekult http://www.gamekult.com/jeux/test-gran-turismo-4-J000001043t.html


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Test de Jeuxvideo.com

S'il y a une chose que l'on peut dire à propos de GT 4, c'est bien qu'il sait ménager le suspense tel que savait le manier le bon oncle effrayant Hitchcok. Entre les divers reports, les sursauts de confiance, les annonces à grands bruits, les vidéos tentatrices ou encore des pré-versions au goût d'aventure, le titre de Polyphony Digital sautillait tranquillement sur les fantasmes ludiques les plus imaginatifs. Se riant de la tension provoquée par cette attitude un tantinet trop prude, le "real driving simulator" comme il aime à s'appeler, se permet de réaliser une entrée fracassante habillé de son costume d'ébène. Il n'attend qu'une chose, un défi, un duel, que vous vous empresserez de relever.

Une mélopée s'élève soudain, suivie d'une vague lisse de violons, rythmée par une voix légère et cristalline. Soudain, apparaissent furtivement des carrosseries luminescentes, baignées par les rayons doux d'un soleil complice. Vous voici intronisé officiellement au sein d'un maelström de métaux craquelants, de gommes fumantes et stridentes, et d'une subtile effluve de fascination et d'excitation. Comme vous devez sûrement le savoir et le ressentir, le plus passionnant lorsque l'on pénètre au sein d'un nouveau volume de la saga Gran Turismo est d'effectuer un tour d'horizon, d'une part des constructeurs présents à l'appel, et d'autre part des modes et des courses disponibles. Et on peut dire que de ce côté-là la nouvelle coqueluche de Sony tient éminemment ses promesses. En effet, et logiquement, vous retrouverez les deux grands principes à l'origine d'une scission du gameplay, à savoir le mode Arcade et la section "Gran Tursimo". Alors que le premier permettra aux plus pressés de faire connaissance avec l'âme, la puissance de la course, en proposant un accès libre et assez complet aux diverses courses et voitures mises à leur disposition, le second opère de façon plus exhaustive. Effectivement, celui que l'on nomme amicalement GT donne accès à une sorte de scénarisation, ou plutôt d'évolution de votre carrière de pilote, dans le sens où vous devrez tabler sur le facteur temps pour réellement progresser. N'espérez pas bondir dans l'habitacle en cuir d'une voiture de luxe immédiatement. Un long apprentissage se placera en travers de votre route, vous incombant de gravir une à une les marches du perfectionnement. Débutant par le légendaire passage du Permis B National, vous ouvrant la voie à des courses certes simples, mais nécessaires à vous forger un recul financier au gré de vos victoires, le mode Gran Turismo vous confrontera sans cesse à de nouvelles épreuves de plus en plus difficiles à appréhender. De fait, et si vous désirez continuer votre avancée dans ce monde sans pitié, il vous faudra répondre à l'appel des autres permis, allant du A National au Spécial. Evidemment, plus vous posséderez une licence élevée, et plus les épreuves vous rapporteront d'argent et de véhicules prestigieux. C'est donc la volonté du collectionneur qui passe avant celle du compétiteur d'une minuscule marge.

Une fois quelques crédits en main, et après avoir revendu votre première voiture ridicule offerte une fois votre Permis B en main, il ne vous reste plus qu'à parcourir des yeux l'étendue de l'interface principale, à ce propos soignée et réellement moins austère que dans les volumes précédents. Vous allez alors repérer des petites icônes signalant les meilleurs endroits où vous déplacer, dans le but de rendre votre première expérience et votre formation agréables. Mais avant de participer aux différentes courses et championnats, il vaut mieux vous dénicher une automobile, ce qui se révélera par la suite plus pratique. Autant vous prévenir, vous avez l'embarras du choix. Classés par constructeurs et par pays, les bolides auxquels vous aurez accès exposent de manière informative leur nombre de chevaux, leur poids, et d'autres données guidant votre choix futur. Néanmoins, bien que charmé par tant de luxe à portée de la main, vous serez obligé de raisonner d'une façon plus matérialiste et d'agir d'une façon analogue à la réalité, c'est à dire rendre visite à un vendeur d'occasions. Divisés en trois portions mettant à jour des modèles de voitures allant des années 80 à la fin des années 90, les garages basés sur le commerce à prix réduits seront vos premiers véritables fournisseurs. Mais comme l'apparence ne suffit pas à remporter un prix, la logique vous guidera vers l'achat de pièces augmentant les caractéristiques de votre acquisition récente. Pour ce faire, deux moyens se manifestent, à savoir le recours à un revendeur spécialisé, ou tout simplement un détour par l'arrière-boutique de votre "écurie". Cette entrée en matière se conclura légitimement par vos premiers challenges ouverts aux débutants et à la difficulté de fait amoindrie.

Et c'est à ce moment précis que l'on se rend compte du gigantisme de GT 4. Effectivement, après avoir terminé deux permis, exécuté 16 courses, et navigué dans divers recoins de l'immensité qui s'offre à nous, il est tout de même effrayant de se rendre compte que l'on a achevé le jeu qu'à 0,5 pour cent. Plus de quatre heures pour une si faible estimation. Seul Morrowind connaît encore le secret de tels accès de frayeur jouissive chez le joueur. En effet, et ce jusqu'à au moins dix heures d'immersion effective, le soft de Kazunori Yamauchi se survole simplement, ne dévoilant sa force qu'aux plus persévérants. Ceux-là même qui passeront de longues heures à contempler leur réussite au sein du nouveau mode implémenté dans cet opus à la jeunesse encore fraîche, à savoir le labo photo. Mais qu'est-ce donc ? Me demanderez-vous. Et bien il s'agit tout simplement d'un espace de mise en scène de vos plus belles acquisitions, à la manière d'un photographe ou d'un cinéaste. Pour ce faire, deux pistes s'offrent à vous. Soit vous pilotez sur un circuit de votre choix en ayant l'occasion de prendre des clichés au moment de la retransmission en les retraitant en direct, ce qui est le moyen d'obtenir les images les plus spectaculaires, soit vous placez votre bolide rutilant dans un environnement défini. Entre de somptueux jardins japonais, des forêts denses d'altitude, ou encore des collines sauvages, il vous sera possible de réaliser de véritables cartes postales ou plus précisément tenter d'égaler les photos présentes dans les magazines spécialisés. Un peu d'autosatisfaction enregistrable sur carte-mémoire en somme. Surtout qu'il vous est donné le pouvoir de gérer les angles de vues à votre guise, tout comme la luminosité, ou encore la focale. Et si par hasard la sauvegarde numérique ne vous suffisait pas, vous pouvez parfaitement imprimer votre oeuvre par le biais d'un lecteur Zip. Un ajout certes par vraiment utile dans l'absolu, mais qui possède néanmoins le mérite d'exister, et surtout qui donne au jeu un aspect collector et exhaustif notable. Un sentiment de perfection rehaussé donc par la prise en main savoureuse commune à la série.

Dans un souci constant de retranscription fidèle d'une physique de conduite la plus proche possible de la simulation, les développeurs de Gran Turismo rivalisent à chaque occurrence de talent et de profondeur ludique. Conférant à chaque modèle une assise, un poids, et par conséquence des sensations de prise en main différentes, ces derniers mettent donc en place une variété d'approches titanesque, aboutissant à une constante rénovation des perceptions ressenties, et donc un regain d'intérêt constant. On observe, on jauge les aspects positifs et négatifs de chaque voiture suivant le terrain et la structure de la piste, et l'on tente d'adapter la physionomie de son véhicule de la meilleure manière qui soit. Un travail vraiment intéressant et quasiment indispensable, rendant vraiment compte des particularités parfois minimes d'une automobile à une autre, mais suffisantes pour nuire au pilote. D'autre part, et c'est là une qualité incontestable, GT 4 est l'un des seuls jeux de course automobile, dans lequel on sent réellement les engins, leur adhérence, leur lourdeur. Vous saurez instantanément si vous attaquez une courbe de manière risquée et il vous incombera alors de gérer habilement le transfert de masse excellemment bien géré. Vous retrouverez donc avec plaisir cette fluidité restrictive tout en étant souple, qui fait une fois encore la colonne vertébrale de cet opus de la saga de Polyphony. En revanche, et même si on peut noter une certaine amélioration, l'I.A de vos concurrents (désormais réglable dans les limites du visible) vous empêchera souvent de mener à bien vos sorties de virages avec style. Se suivant comme d'habitude en file indienne assez régulièrement, ils vous boucheront le passage sans intention de le faire, et vous laisseront passer de façon inconsidérée. Dommage.

Dans le même style, l'absence de gestion des dégâts se fait encore plus sentir dans ce quatrième épisode tant le reste demeure hypnotisant. En effet, et même si l'on peut décider d'une pénalité réduisant la vitesse maximale à 60 Km/h durant un laps de temps ou d'un arrêt aux stands obligatoire en cas de percussions violentes, il s'avère encore et toujours payant de suivre le mur en s'appuyant sans vergogne sur les autres compétiteurs amorphes. Bien entendu, les accrocs de la trajectoire n'utiliseront pas ce subterfuge, mais repousser sa disparition à la prochaine génération montre une tranquillité un tant soit peu coupable. Pour finir donc, et parce que je n'ai plus de place, voici un soft d'une qualité époustouflante, certes un tantinet paresseux sur certains points, mais possédant une réalisation sublime, un intérêt inépuisable, ainsi qu'un plaisir de jeu et un gameplay plongeant le joueur dans un tourbillon passionné. Un très grand jeu donc, qui fait passer le goût amer de GT Prologue et qui pourrait se définir par seulement deux mots : Puissant et prenant. J'y retourne

 Cliquez ici pour lire l'article complet Grt4p210
http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00005146_test.htm


Dernière édition par Mathu le Lun 28 Nov - 18:09, édité 2 fois
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Commentaires

guy3865
j'ai plus apprécié le 1er ..qui reflète plus la vérité que celui de JVC
Mikazuki
guy3865 a écrit:j'ai plus apprécié le 1er ..qui reflète plus la vérité que celui de JVC
:+1:
guy3865
et je suis impartial car je ne connais ni l’un ni l'autre .... ....
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