Mathu
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Tests Tourist Trophy

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Le Test de Gamekult :

Le Gran Turismo de la moto. Quel joueur sur console et amateur de deux roues n'y rêvait pas ? Il aura tout de même fallu attendre 2006 et brûler au passage quelques tonnes de cierges pour le voir enfin pointer le bout de son nez, ce titre longtemps désiré, répondant aujourd'hui au nom de Tourist Trophy, ou TT. Toutefois, contrairement aux apparences, le nouveau-né de chez Polyphony Digital n'a strictement rien à voir avec l'île de Man et son fameux championnat deux roues Tourist Trophy. On y retrouve en effet plutôt les essentiels de Gran Turismo déclinés en deux roues. Quoi de plus normal après tout ?

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Quelques secondes voire dixièmes de seconde suffisent pour deviner la filiation de Tourist Trophy avec Gran Turismo. Dès la séquence d'introduction, en images de synthèse évidemment, on reconnaît illico la patte de Polyphony Digital, sans compter sur le menu principal, copie conforme des GT avec ses deux grands modes de jeu : Arcade et Gran Turismo ou plutôt ici Tourist Trophy. Dans le premier cas, il sera toujours possible de vibrer à califourchon sur l'une des 100 et quelques motos modélisées dans cette simulation, au gré de quatre types d'épreuves en un contre un contre l'ordinateur, seul en contre-la-montre, en course classique ou encore contre un ami. Les plus optimistes auront beau chercher, ils ne trouveront pas encore cette fois-ci de mode de jeu en ligne, ni même d'ailleurs de jeu en LAN, étrangement absent. De son côté, le mode Tourist Trophy regroupe lui comme d'accoutumée la partie carrière du titre, débutant par la création d'un personnage en entrant son nom ainsi que sa taille. Sept rubriques s'ouvrent ensuite avec les sempiternels permis (au nombre de quatre et à la difficulté croissante), des duels permettant de remporter de nouvelles montures (il suffit de prendre la tête pendant dix secondes sur un circuit donné, ou battre un temps de référence par exemple), une vingtaine de petits championnats, du contre-la-montre, un mode photo, un garage et une grande armoire pour y stocker toute sorte d'équipement remporté au gré des tournois. Aucune notion d'argent ne rentre donc en ligne de compte dans Tourist Trophy. On débloque en effet motos et équipement respectivement dans les modes défis (les duels) et épreuves, alors que les améliorations moteurs sont automatiquement disponibles une fois la moto accessible. Il suffira ensuite de se laisser glisser jusque dans la partie "réglages" pour les activer ou non. Le nombre de pièces reste très limité alors que les réglages, justement, s'avèrent eux plutôt complets avec de multiples ajustements possibles au niveau des suspensions, du freinage, des pneus, de l'échappement et de la transmission. On pourra préparer trois configurations différentes, les enregistrer, et les ressortir quand bon nous semble.

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Comme dans Gran Turismo, les débuts s'avèrent toujours assez lents, la faute à ces permis, certes fort utiles pour comprendre le moteur physique et se l'approprier, mais aussi assez rébarbatifs. On y effectuera comme d'habitude quelques slaloms, freinages, tours complets ou portions de circuits chronométrés, le tout avec des deux roues aux comportements volontairement très différents. La médaille de bronze est une fois de plus la condition sine qua non pour décrocher le petit papier rose, mais pas de panique, elle reste toujours bien accessible. On laissera l'argent et l'or aux plus patients ou pilotes experts. A l'inverse des épisodes à quatre roues, les défis permettent ici rapidement de dégoter des bolides rapides et sans trop de difficulté. Plus besoin donc de se taper les habituelles poubelles roulantes avant de vraiment s'amuser à bord des engins les plus grisants. Ce gain en liberté dans la progression est vraiment appréciable. On pourra d'ailleurs encore choisir la position de son pilote sur la moto suivant de nombreux paramètres comme l'inclinaison du corps, l'angle de la tête, le glissement latéral et vertical ou encore l'angle de rotation du torse. En ce qui concerne les motos, on retrouve donc une centaine de modèles dans Tourist Trophy, regroupés en plusieurs catégories comprenant scooters, routières, roadsters, trails, hypersports, etc. Parmi les marques répondant à l'appel, on notera surtout des japonaises comme Yamaha, Honda, Suzuki, Kawasaki mais aussi quelques occidentales, dont Ducati, BMW, Triumph et Buell. Côté circuits, les amateurs de GT reconnaîtront les tracés mythiques de la série comme Grand Valley ou Deep Forest, accompagnés de quelques véritables circuits comme Tsukuba, Nürburgring ou encore Laguna Seca. Tous étaient déjà présents dans Gran Turismo 4 sauf le circuit de Valence.

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L'autre grand parallèle avec Gran Turismo concerne le pilotage évidemment. Une fois encore, Polyphony Digital a réussi avec Tourist Trophy à retranscrire grosso modo le comportement routier d'une moto selon son gabarit, tout en gardant un parfait équilibre entre simulation et accessibilité à la manette. Il s'adapte d'autant plus au niveau de chacun grâce à trois subtilités de gameplay, que l'on activera ou pas. La première concerne le freinage puisque TTpropose à l'instar de toutes les simulations de motos dignes de ce nom une différenciation entre le frein avant et arrière. Ce dernier sert d'ailleurs moins que le premier, et son utilisation est assez différente d'une machine à l'autre. Dans la plupart des cas, il sera en tout cas utile pour se stabiliser lors de gros coups de patins. La prise au vent incarne la seconde subtilité ici en question. Elle se mesure grâce à un petit indicateur en bas à gauche de l'écran aux côtés de l'état des pneus et les jauges de freinage/accélération. Il sera donc judicieux de rentrer régulièrement la tête dans la bulle afin de conserver le meilleur aérodynamisme possible en ligne droite mais aussi dans certains virages. Enfin, le dernier élément à prendre en compte dans le pilotage est la position du motard. Pour une sortie de virage en trombe, positionner le pilote vers l'arrière permettra alors d'augmenter la charge sur l'arrière de l'engin, et donc l'adhérence au sol. On gagne alors légèrement en réaccélération, mais gare aux soleils qui guettent, sans compter sur la perte de visibilité pendant les wheelings engendrés. Pour faire le kakou de la sorte, il faudra au préalable avoir désactivé l'option "condition d'échec". Une fois activée, celle-ci inflige des pénalités de dix secondes par sortie de piste, mais annule aussi étonnamment ce système de positionnement du pilote. En bref, ces trois petites subtilités sont autant de boutons supplémentaires à gérer dans les courses deTourist Trophy qui offre un pilotage souple, précis, assez technique et bien différent d'une machine à l'autre.

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Un point du gameplay fâche toutefois tout particulièrement : la glisse à l'accélération. Mal retranscrits, les dérapages à ce niveau s'apparentent plus à de l'aqua-planing qu'autre chose. On perd le contrôle pendant un court laps de temps, sans aucune sensation de perte et de reprise d'adhérence. Tout juste entendra-t-on comme l'activation d'un anti-patinage bloquant une réaccélération franche. Le retour au grip s'effectue lui doucement et se ressent surtout grâce au son du moteur, opérant comme un léger sursaut. Si les joueurs en vue arrière repéreront tout de suite la glissade et agiront en conséquence, les autres en vue cockpit - d'ailleurs agréablement bien jouable - mettront eux un peu plus de temps à comprendre réellement ce qu'il se passe. Au pire, on finira les quatre fers en l'air, avec un retour automatique sur la piste en une courte seconde. Les chutes d'ailleurs, elles font aussi un peu tache, sans parler des passages dans l'herbe, que l'on croirait vernis au savon noir. C'est tellement incontrôlable qu'il sera plus rapide de tomber délibérément au sol pour repartir directement depuis la piste. Dans un autre registre mais toujours à propos des petites déconvenues de Tourist Trophy, on remarquera des sons de moteur très inégaux. Si les quatre cylindres chantent plutôt bien, les bicylindres ne sont eux clairement pas logés à la même enseigne. Dommage.

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Visuellement, Tourist Trophy reprend logiquement le moteur graphique de Gran Turismo 4, très légèrement remis à niveau pour l'occasion. Les modélisations brillent ainsi toujours tout particulièrement, pour des décors un bon cran en dessous. En vue cockpit, on notera des compteurs aux textures très sommaires, mais néanmoins facilement identifiables. Les aiguilles ne fonctionnent elles pas toujours, ou seulement partiellement. De leur côté, la fluidité et l'impression de vitesse n'ont pas bougé d'un pouce, et tant mieux, même si le défilement peut paraître encore un peu lent en vue extérieure. Toujours nombreux, les accès disque en énerveront aussi plus d'un, même s'ils se montrent la plupart du temps bien court. Invité surprise, le fameux combo aliasing et scintillement au second plan gênant la visibilité sévit malheureusement encore une fois dans Tourist Trophy, qui reprend globalement tous les défauts techniques de son aîné. Aucun réel effort de la part de Polyphony Digital ne se ressent non plus au niveau de l'I.A. toujours aussi limitée, dans des courses qui ne comptent d'autant plus que trois concurrents au maximum. A l'heure des courses à plus d'une quinzaine de bolides en simultané sur consoles comme sur PC, c'est d'autant plus frustrant. Le pilotage reste donc ici seulement un plaisir personnel, à défaut d'une réelle compétition. L'aspect collection de Gran Turismo 4 est lui encore bien palpable dans TT avec ses casques, gants, bottes et combinaisons de marques (Shoei, Araï, etc.) à amasser ainsi que son mode photo, identique ou presque. Après une course, on découvrira une série de clichés des moments forts, mais on ne pourra pas directement les modifier. Il faudra en effet sauver son replay pour retoucher tranquillement ses photos un peu plus tard, en y ajustant tous un tas de paramètres (vitesse d'obturation, focale, etc.). Le résultat final, disponible en haute résolution et à la qualité décuplée, pourra enfin être imprimé directement depuis le jeu ou stocké sur une carte mémoire ou une clé USB. Bien qu'assez complet, ce mode photo légèrement revisité reste encore un cran en dessous de celui proposé récemment dans Project Gotham Racing 3.

Tourist Trophy mérite-il donc vraiment son sobriquet de Gran Turismo de la moto ? Oui et non. Les parallèles sont évidemment multiples entre les deux titres de Polyphony Digital qui partagent la même philosophie et qui proposent tous deux une expérience de jeu en parfaite adéquation entre simulation et accessibilité. D'un point de vue pilotage et sensations, Tourist Trophy n'a d'ailleurs rien à envier à son cousin germain, avec ses deux roues au comportement propre, presque réel et assez technique tout en restant toujours bien jouable à la manette. A l'inverse d'un Gran Turismo, la gestion de la glisse reste toutefois elle décevante, tout comme le contenu, qui fait plus penser à un GT 4 Prologue payé au prix fort. Même un an après les faits, Polyphony Digital ne s'est pas non plus attardé sur les gros défauts de Gran Turismo 4 que l'on retrouve encore ici (I.A. fort limitée, pas de dégâts ni de jeu en ligne). Malgré tout, Tourist Trophy se place d'entrée comme la simulation de deux roues à abattre cette année sur PS2. 


6/10


Dernière édition par Mathu le Sam 12 Nov - 0:13, édité 6 fois
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Commentaires

guy3865
je visionnerai tous ces articles demain .... sans faute !!!
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