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Mathu
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24052019
[TEST RETRO] Ridge Racer Type 4 (par Mathu)

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Genre : Course automobile / Console : Playstation 1 / Développeur : Namco / Editeur : Namco
Date de sortie : 3/12/1998 (Japon), 14/04/1999 (Eu), 4/05/1999 (US) / Tarif 1999 : 399 Francs


UN PEU D'HISTOIRE
Lorsque en 1994, le premier Ridge Racer accompagne la sortie de la Playstation au Japon, c'est la claque, jamais jeu de course n'avait été aussi beau et aussi fluide. Ce premier opus marquait l'entrée fracassante des jeux de voitures avec graphisme 3D sur nos consoles de salon. Le contenu était famélique, mais comme pour tout jeu de lancement : la claque graphique l'emporte, la passion passe avant la raison et on se laisse tenter.. Avant cela, les fans de sports mécaniques s'amusaient sur Mario Kart ou Street Racer. Ridge Racer lui, mettait en scène des voitures, certes fictives, mais à l'allure bien réelles.. "Détail" important car à l'époque les jeux avec des vraies voitures étaient considéré comme des jeux "réalistes", autrement dit de "simulation".

Les deux épisodes qui suivent ne marquent pas les esprits. En 1995, "Ridge Racer Révolution" n'est qu'une simple mise à jour de "Ridge Racer" et "Rage Racer": le troisième volet sortie en 1996, se repose encore sur les mécanismes vieillissant de ses prédécesseurs.. De plus, malmenée par les sorties de véritable simulation automobile (Formula One 97, Colin McRae, Toca) la série Ridge Racer ne fait plus rêver. Les temps changent et adapter un jeu issu à la base d'une borne d'arcade ne suffit plus.. Il fallait pour Namco relever la tête et proposer un vrai jeu de course automobile. Le quatrième opus est annoncé en 1998, avec l'ambition démesuré d'écraser la référence de l'époque : Gran Turismo, même si dans le fond, ces deux jeux sont incomparables.



1994....1995
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1996....1999



AVRIL 1999
La bête est dans les bacs.. et la première chose que l'on observe boite en mains, c'est la classe.. du choix des couleurs, de l'écriture, du logo ou de l'égérie féminine chère à la série, tout est fait pour attirer le regard. Le soin apporté est formidable, c'est beau, c'est sobre, ça force un certain respect, celui qui émane des jaquettes cultes de l'ère PS1.. Le clou est enfoncé lorsque la vidéo d'intro' démarre.. l'idole Reiko Nagase est mise en scène. En 1999, visionner sur son écran 4/3 une vidéo en image de synthèse d'aussi belle qualité avec des plans caméra aussi impressionnant est quasiment unique, à l'époque seul quelques studios pouvaient se permettre un tel investissement. On remarque l'influence de Gran Turismo : l'envie de faire une vidéo qui marque, avec une musique que l'on n'oublie pas. Cette approche qualitative et cinématographique se retrouve également dans les replay avec le fameux effet "blur".. La vidéo d'introduction prend fin : un court chargement et le logo R4 apparaît sur un fond d'écran orange d'une propreté digne de la PS2. Le menu s'affiche enfin et la fête est finie; c'est un cadre gris du style windows 95, c'est austère.. Ce gris fait parti intégrante du thème graphique, mais ça ne l'empêche pas d'être moche..

Qu'y a-t-il alors à se mettre sous la dent ? Passons très vite sur l'anecdotique mode "Time Attack" qui vous permet de tester vos bolides sur quatre circuits : Helter Skelter, Wonderhill, Out of Blue et Edge of the Earth, auquel viendront s'ajouter quatre nouveaux tracés après votre première victoire en championnat : Phantomile, Brightest Nite, Heaven and Hell et Shooting Hoops, avec la possibilité de les parcourir en mode inversé : C'est du simple contre-la-montre, aucune surprise. Le mode Garage ensuite, qui permet de stocker ses voitures et de les personnaliser grâce à un éditeur de stickers : nous sommes à de années lumières des éditeurs actuels, mais pouvoir créer ses propres stickers, même dégueulasses est toujours une option bienvenue. Un mode Vs Battle est également de la partie avec la possibilité de jouer à deux en écran splitté ou à quatre avec un câble link : pour cette dernière option, il faudra deux consoles, deux télés et deux jeux.. de nos jours, cette particularité a totalement disparue.



La vidéo d'introduction.. Inoubliable..

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Le Menu.. Le garage...



REAL RACING ROOTS
Après ce rapide tour d'horizon, on attaque enfin le mode le plus intéressant de Ridge Racer Type 4, le mode "Grand Prix" : le Real Racing Root's 99 et c'est le seul et unique championnat du jeu. Oui.. cela prête à sourire mais pourtant c'est ici que tout se passera, ce dernier est à multiples embranchements et jamais un championnat ne sera similaire dans son déroulement. Une petite explication sur son fonctionnement.. le championnat est composé de trois manches : la première manche compte deux courses qu'il faudra impérativement terminer dans les trois premiers pour passer à la course suivante et en manche deux. Cette seconde manche est composée de deux courses qu'il faudra terminer deuxième au minimum pour passer à la course suivante et se hisser en manche trois. Cette dernière manche est composée de quatre courses, il faudra terminer premier des trois premières pour accéder à la course finale.

Avant de commencer à piloter, le jeu vous met dans la peau d'un pilote débutant et vous propose de choisir entre quatre écuries gérées par des directeurs, chacune représentant un niveau de difficulté. Le rôle des directeurs d'écuries est de vous briefer avant les courses, de commenter vos performances, de vous encourager ou pas suivant vos résultats.. Ces phases de discussions "façon RPG" donne un aspect scénarisé au jeu, chaque directeur raconte succinctement un petit bout de son histoire personnelle, rajoutant un côté humain.

Le niveau Facile est représenté par la Française Sophie Chevalier et son écurie RC Micro Mouse Mappy, cette jeune femme attachiante est dominée par ses émotions, elle vous fournira souvent la meilleure voiture possible, l'important pour elle est de gagner pour rendre hommage à son Grand Père, elle est aussi tiraillée par une histoire de coeur dont vous connaîtrez l'issue dans la conclusion du championnat. Le second niveau de difficulté est représenté par l'écurie Pac Racing Club et son directeur Japonais Shinji Yazaki, c'est un ancien pilote du championnat Real Racing Root's, jeune "cadre" dynamique, toujours positif, c'est le psychologue des bacs à graviers, toujours capable de dégainer la bonne phrase au bon moment. Le troisième niveau est celui de la mythique écurie Racing Team Solvalou, gérée de mains de fer par le non moins mythique Gilbert Enki : un homme dur et sans états d'âme qui n'hésitera pas à vous souffler dans les bronches pour un oui ou pour un non, avec lui la victoire ne suffit pas, il faut gagner avec la manière. Enfin, le dernier niveau de difficulté est représenté par l'écurie Américaine Dig Racing Team. Robert Chrisman le gérant, est un homme au bout du rouleau, épuisé par des années sans résultats. Il est défaitiste et n'aura jamais le budget nécessaire pour vous offrir un nouveau bolide, avec lui vous allez en chier..

Avant le début du championnat, votre directeur vous demandera avec quel constructeur vous voulez vous associer. Il faudra faire attention à un paramètre important, le type de dérapage : Drift ou Grip. Dans les deux cas le comportement de l'auto reste "Arcade" mais en adoptant le mode "Drift" il faudra à l'approche d'un virage serré relâcher une demie seconde l'accélérateur, la voiture se mettra en glisse, il faudra maintenir cette glisse tout au long de la courbe en veillant à peaufiner sa sortie pour ne pas finir dans les glissières de sécurité.. Cela paraît difficile sur le papier mais cette technique est instinctive et procure un plaisir inégalé. Deux constructeurs sont disponibles avec cette méthode: Assoluto, un constructeur Italien dont les lignes rappellent les courbes tendues de Bertone, son modèle le plus rapide est la Vulcano, une sorte de Lamborghini Countach montée sur un char d'assaut. Le second constructeur "Drift" est Lizard et c'est Américain, les lignes de ce constructeur fourre-tout rappellent de nombreux modèles existant : Corvette, Porsche, Ferrari.. Son modèle le plus performant est la Nigthmare, un bolide inspiré des GT1 du Mans des années quatre-vingt-dix, plafonnant à 351 km/h.

La seconde technique : le mode "Grip", est plus traditionnelle. il faudra simplement relâcher l'accélérateur pour passer les courbes le plus vite possible. L'objectif avec les véhicules grip est de ne jamais freiner en courbe pour compenser leurs faible vitesse de pointe. Deux constructeurs sont également disponibles pour cette technique : Terrazi qui est un constructeur Japonais aux véhicules ressemblant aux caisses nipponnes des années quatre-vingt-dix. Quelques modèles sont excentriques à l'image de la Wildboar : un véhicule à trois roues, ou de la Starlight : une sorte de formule 1 des années soixante. Le modèle le plus performant : l'Utopia est une fusée sur roues qui atteint les 399 km/h. Enfin, le dernier constructeur est AgeSolo, d'origine Française ce fabricant propose des modèles tout en rondeur et aux faux airs de Lotus ou de Jaguar. Son modèle le plus rapide est la Supernova, un engin faisant furieusement penser aux "petits" protos du Mans de la fin des années quatre-vingt-dix. L'écureuil : un mélange de Scootacar et de Subaru 360 est aussi présente dans la liste de ce constructeur, cette minuscule voiture est capable d'atteindre les 306 km/h.



Le Grand Prix... L'écurie Pac Racing Club...
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Le constructeur Assoluto... Shinji Yazaki...



Entre chaque phase, et suivant les bons ou mauvais résultats que vous aurez obtenu, votre directeur d'écurie vous fournira soit une nouvelle voiture plus puissante, soit une évolution moteur de votre voiture actuelle. Votre avenir dans le championnat dépendra donc des résultats que vous obtiendrez dans chaque courses.

Le but des Grand Prix de Ridge Racer restent inchangés depuis le début de la série : Partir dernier et rattraper un à un vos adversaires. Se qualifier de justesse à la phase suivante vous compliquera la tâche mais c'est aussi la seule manière pour vous d'obtenir toutes les voitures du jeu. Et c'est là que le jeu devient sadique, car pour remporter l'intégralité des voitures, il faudra terminer le championnat à toutes les places qu'il est possible d'occuper dans chaque manche et le répéter pour chaque combinaison de directeur/constructeur. Oui, ce système d'obtention des voitures est une merde infinie. Rendez-vous compte : vous remportez au mieux quatre voitures par championnat et le jeu compte 320 bolides différents : il vous faudra au minimum terminer le championnat sept fois par combinaison. Une galère qui allonge la durée de vie artificiellement mais qui malgré tout procure un véritable plaisir si on se prend au jeu. Oui décidément, je ne trouverai aucun défaut à ce jeu.. C'est la seule manière de faire, et avec un peu de ténacité et de folie... vous aurez la chance de conduire la voiture de Pac Man et de découvrir le mode "caché" Extra Trial... Mais chut !

Une petite cinématique accompagne chaque nouvelle voiture gagnée : celle d'un camion qui recule puis ouvre doucement sa porte arrière libérant notre nouvelle voiture.. encore maintenant, la découverte de notre nouveau bolide provoque toujours une petite excitation, un petit stress (nostalgie).. La recette fonctionne à chaque fois ! Si vous avez été bon élève, il se peut que votre directeur d'écurie vous octroie une voiture "extrême" pour l'ultime course. Ce championnat est toujours captivant. En général : la première manche est facile à passer, terminer au minimum troisième n'est pas bien difficile. La seconde manche reste accessible mais se complique, il ne faudra pas faire d'erreur. C'est en troisième manche que le stress monte d'un cran, il faut enchaîner quatre victoires d'affilée, et quand votre voiture est aux fraises, il n'est pas toujours simple de rattraper le dernier adversaire.

Les voitures, parlons-en encore un peu : qu'est ce que cela donne manette en main ? C'est le pied tout simplement. Alors oui nous sommes face à de la conduite cent pour cent arcade, mais cette vision du pilotage unique à Namco est plus technique que tout autre jeu du même genre, il faudra une dextérité, une connaissance des circuits et un vrai timing si notre but est de faire tomber les records et remporter les Grands Prix au niveau de difficulté le plus ardu. D'ailleurs, la conduite de Ridge Racer Type 4 est toujours ce qui ce fait de mieux dans la série, tellement pointu qu'on a peine à croire que cet ovni est né en 1999. Jamais avant et plus jamais ensuite, un Ridge Racer ne donnera cette impression d'onctuosité dans son pilotage, sa jouabilité reste intacte aujourd'hui. Seuls les épisodes de la PSP peuvent soutenir la comparaison, normal.. Ils reprennent le gameplay de R4...



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ET TECHNIQUEMENT ?
Il faut se projeter dans les limites de l'époque mais techniquement c'est irréprochable. Que ce soit pour la modélisation des véhicules ou pour celui des décors, le moteur 3D ne peut faire l'objet d'aucune critique. L'ensemble fourmille de détails, l'aliasing est quasi absent, peu de clipping (si ce n'est quelques changements de résolution à l'approche de petits objets dans le décor..) ni de ralentissements, le jeu tournant à un taux de soixante images par seconde ! Les ombres et les reflets de lumières sont d'une beauté et d'une justesse dans leurs reproductions sans égale, donnant un aspect lisse et polishé aux carrosseries. Alors certes il existe graphiquement plus joli et plus clinquant sur PS1 : Wiepout 3 pour n'en citer qu'un, mais à ce niveau de détails, il n'est guère possible de faire mieux. Pour profiter au mieux des qualités de Ridge Racer Type 4, il faut bien sûr jouer avec le matos d'époque : une PS1 ou une PS2, un câble péritel et une télé 4/3. Jouer à un jeu PS1 sur une PS3 HDMI et une télé 16/9 réduit considérablement ses qualités graphiques.

Deux vues sont disponibles : une à ras du sol et une externe. Les deux sont parfaitement jouables mais on peut reprocher à cette dernière une certaine raideur dans les suspensions : au moindre choc, votre auto aura tendance à faire des mouvements de culbuto d'un irréalisme effrayant à l'écran, alors qu'en vue à ras du sol, ces mouvements donne une impression beaucoup plus fidèle à la réalité. Paradoxe étrange.

L'intelligence artificielle est d'une nullité absolue.. S'il vous arrive de sortir de piste, vos adversaires viendront faire connaissance à coups de pare chocs, ils n'en n'ont pour ainsi dire rien à cirer de votre présence.. Un défaut excusable, car on ne s'en rend pas compte en course, tant l'esprit du jeu n'est pas dans le duel mais dans le rattrapage des adversaires et dans le timing parfait à adopter. On ne se bat pas dans une meute, on rattrape des adversaires un par un.

L'impression de vitesse est excellente peu importe la vue, grisante avec les voitures les plus rapides. ça envoie du lourd. Quant aux sons des bolides, ils ne sont pas très expressifs et font davantage penser à un aspirateur qu'a un gros V12.. On se consolera en se disant qu'au vu des silhouettes des voitures, le jeu ne se passe pas en 1999 mais en 2099 et qu'elles sont toutes électriques.. Heureusement la bande son est exceptionnelle.

Le thème musical de Ridge Racer Type 4 a fait l'objet du plus grand soin, la musique accompagne l'intensité des courses : Du rythme suave de "Naked Glow" ou de "Your Vibe" pour les premières courses, le thème s'accélère pour les dernières, qui n'a jamais chié dans son froc en écoutant "Motor Species", "Move me" ou "Movin' In Circles" en essayant de rattraper une cavalière insolente ?



Soundtrack de Ridge Racer Type 4


55 Minutes de jeu




NOTE 18/20
Plus de vingt ans après sa sortie, Ridge Racer Type 4 n'a toujours aucun concurrent.
Ce jeu a marqué toute une génération et fait partie des indispensables de la Playstation.
Culte.

Jeux comparables : Ridge Racer 1 et 2 sur PSP.
Pour qui : Les amateurs d'Arcade.

Cote 2021 :
5,10 Euros (Normal / Hi-Spec)
4 Euros (Platinum)
9,26 Euros (Import Japon / US)
37,28 Euros (Coffret édition collector)

+
- Graphisme
- Le meilleur compromis beauté / détails sur PS1
- Technique irréprochable
- Jouabilité toujours d'actualité
- Conduite Arcade précise et addictive
- Musiques
- Les discours de votre directeur d'écurie
- Durée de vie
- Un jeu qui a une âme


-
- Système d'obtention des voitures
- Gestion des collisions
- Intelligence artificielle
- Manque de circuit
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